Division de terrain : modalités et étapes essentiles
La division de terrain est un processus fondamental pour les propriétaires fonciers souhaitant optimiser l’utilisation de leur propriété. Cette opération permet de séparer une parcelle en plusieurs lots distincts, chacun ayant son propre titre foncier. Pour mener à bien cette démarche, il est important de bien suivre certaines modalités et étapes précises.
Il est nécessaire d’obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités locales, qui vérifieront la conformité du projet avec les règlements d’urbanisme en vigueur. Un géomètre-expert doit intervenir pour réaliser le découpage exact et préparer les plans nécessaires à la mise à jour du cadastre. Ces étapes garantissent une division en bonne et due forme.
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Plan de l'article
Qu’est-ce qu’une division de terrain ?
La division parcellaire est une solution fréquemment utilisée par les propriétaires fonciers pour maximiser la valeur de leur propriété. Cette opération consiste en la séparation d’une parcelle en plusieurs portions distinctes, chacune devenant un terrain à part entière, avec son propre titre foncier. En créant des terrains à bâtir, la division parcellaire permet d’optimiser l’usage du sol, souvent dans le cadre de projets de construction.
Les avantages de la division parcellaire
- Augmenter la valeur foncière : chaque nouvelle parcelle peut être vendue ou exploitée individuellement.
- Faciliter la transmission : la division permet de partager le patrimoine entre plusieurs héritiers.
- Optimiser l’espace : en créant de nouveaux terrains constructibles, on répond à la demande croissante de logements.
Les étapes pour réaliser une division de terrain
Le processus de division parcellaire implique plusieurs étapes clés. Le propriétaire doit d’abord consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et le Plan de Prévention des risques Naturels pour s’assurer que le projet est réalisable. Il est nécessaire d’obtenir un certificat d’urbanisme opérationnel, qui confirme la faisabilité de la division.
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Par la suite, le propriétaire doit faire appel à un géomètre-expert pour effectuer le bornage du terrain. Ce dernier établira un procès-verbal de bornage et transmettra le plan de bornage au notaire pour la mise à jour des documents cadastraux.
Les démarches administratives et légales
Les démarches administratives incluent la demande de permis d’aménager ou de permis de construire valant division, selon la nature du projet. La loi Alur, en vigueur depuis 2014, a rendu la création de nouveaux lotissements plus accessible. Le certificat d’urbanisme opérationnel, délivré par la mairie, a un délai d’obtention de deux mois et est valable pour 18 mois. Les permis d’aménager et de construire valant division ont chacun un délai d’instruction de trois mois.
La réussite de votre projet de division de terrain repose sur une planification minutieuse et le respect des réglementations en vigueur.
Les étapes pour diviser son terrain
Pour diviser un terrain, suivez des étapes précises. Tout commence par la consultation du Plan Local d’Urbanisme (PLU) et du Plan de Prévention des risques Naturels. Ces documents permettent de vérifier la faisabilité du projet de division parcellaire. Obtenez un certificat d’urbanisme opérationnel, qui confirme la possibilité de diviser le terrain.
La phase suivante implique l’intervention d’un géomètre-expert. Ce professionnel réalise le bornage du terrain, étape fondamentale pour fixer les limites de chaque nouvelle parcelle. Le géomètre-expert établit un procès-verbal de bornage, puis transmet le plan de bornage au notaire. Ce dernier se charge de mettre à jour les documents cadastraux.
Démarches administratives
Une fois le bornage effectué, le propriétaire doit déposer une déclaration préalable de travaux. Cela implique de remplir les formulaires cerfa n°13702*07 et n°13409*08. Ces documents sont indispensables pour obtenir l’autorisation de diviser le terrain.
En fonction de la nature du projet, une demande de permis d’aménager ou de permis de construire valant division est requise. Le premier concerne la création de voies ou d’équipements communs, tandis que le second s’applique aux projets de construction sur plusieurs lots. Le délai d’instruction de ces permis est de trois mois.
La loi Alur, entrée en vigueur en 2014, a rendu ces démarches plus accessibles. Le certificat d’urbanisme opérationnel, délivré par la mairie, a un délai d’obtention de deux mois et est valable pour 18 mois. Ces étapes assurent une division de terrain dans le respect des réglementations en vigueur.
Les démarches administratives et légales
La division de terrain nécessite une série de démarches administratives rigoureuses. Le premier document à obtenir est le certificat d’urbanisme opérationnel, délivré par la mairie. Ce certificat, qui a un délai d’obtention de deux mois, est valable pour 18 mois. Il permet de s’assurer que le projet de division est conforme aux règles d’urbanisme en vigueur.
Selon la nature du projet, il est indispensable de déposer une déclaration préalable de travaux ou de demander un permis d’aménager ou un permis de construire valant division. Le permis d’aménager est requis pour la création de voies ou d’équipements communs, tandis que le permis de construire valant division s’applique aux projets de construction sur plusieurs lots. Le délai d’instruction de ces permis est de trois mois.
La loi Alur et son impact
La loi Alur, entrée en vigueur en 2014, a simplifié certaines démarches administratives en matière de division de terrain. Elle a rendu la création de nouveaux lotissements plus accessible. La loi Alur permet ainsi de fluidifier les projets immobiliers en facilitant les démarches pour les propriétaires.
- Certificat d’urbanisme opérationnel : délai d’obtention de deux mois, valable pour 18 mois.
- Permis d’aménager : requis pour la création de voies ou d’équipements communs.
- Permis de construire valant division : nécessaire pour les projets de construction sur plusieurs lots.
- Loi Alur : entrée en vigueur en 2014, facilite la création de nouveaux lotissements.
Le rôle du géomètre-expert est central dans ce processus. Membre de l’ordre des géomètres experts, il effectue le bornage du terrain et transmet le plan de bornage au notaire. Ce dernier met à jour les documents cadastraux, assurant ainsi la légalité de la division parcellaire.
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